MYTHOLOGIES

MYTHOLOGIES

la Vouivre

 

 

UOBERA

 

 

 

UOBERA SERAIT LA DEESSE GAULOISE À L'ORIGINE DE LA VOUIVRE, L'EAU QUI COULE SOUS NOS PAS. TRANSPARENTE, INVISIBLE INSAISISSABLE. ELLE VISITE LES MONDES DU DESSOUS ET EN REVIENT , FÉCONDE ET NOURRICIÈRE UOBERA , SERPENTINE, ÉNERGIE DE LA TERRE, MYSTÉRIEUSE ET FORTE UOBERA ANIMALE ET HUMAINE, REINE ET MÈRE

 

 

VOUIVRE

 

Le serpent a été associé au féminin, et tout particulièrement aux Déesses-Mères. Son mouvement ondulatoire et sa forme l’associent à l'énergie sexuelle ; ses résurrections périodiques et ses mues l'associent aux phases de la lune qui incarnent le pouvoir régénérateur des eaux, mais aussi énergies latentes renfermées dans le sein de la terre. Il représente la force vitale, étant à la fois créateur et destructeur. 


Les déesses-mères étaient souvent souterraines.. et Avec les temps, Les déèsses Mères sont devenues les Vierge noire. La Vierge noire est l'ancienne déesse-terre convertie au christianisme ( les Vierges noires chrétiennes  sont vouées à Marie-Madeleine, la supposée et contestée compagne de Jésus). De nombreuses représentations de Déesse-Terre sont noires, (Artemis d'Éphèse, Isis,Déméter ). Le sol le plus fertile est noir, et plus il est noir, plus il convient pour l'agriculture.

 

Les déèsses Mères paraissent avoir été vénérées comme des symboles astronomiques et astrologiques de ces courants d'énergie souterrains que l'on nomme « telluriques». 

Les lieux où nos ancêtres adoraient les Vierges noires n'étaient pas choisis au hasard.
Aux yeux des Celtes, la Terre était un organisme vivant, la Grande Mère, d'où procédait toute vie. Comme un corps, la Terre était nourrie par tout un réseau d'artères cachées sous sa surface.


Le réseau terrestre était parcouru par une sorte d'énergie impalpable. Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c'était la Vouivre, le « serpent ».

 

 

Les Celtes faisaient appel à l'existence de la Vouivre pour expliquer certains phénomènes naturels, comme les cours d'eau souterrains, les différences entre les couches géologiques ou les propriétés magnétiques de certaines eaux.


Les points de rencontre de plusieurs de ces artères devenaient des lieux sacrés, reconnus comme « centres d'énergie ». 
Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un menhir ou une statue sacrée. Les Vierges noires marqueront les plus importants carrefours de la Vouivre.

 

la Vouivre, émanation de la Terre, dragon qui incarne la force primordiale, tellurique qui innervent la Terre et lui donne son souffle, sa chaleur, afin de nourrir tous les êtres vivants qu'elle recèle en son sein. Elle est l'energie qui colore les sources que l'on dit guérisseuses. On lui imputait la crue des fleuves, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les forces terrifiantes de l'érosion qui sculptent les paysages, énergie personnalisée par Gargantua et tous les géants mythiques de nos provinces.

 

La vouivre est la puissance qu’on doit conquérir et maitriser, ainsi que « notre propre énergie naturelle initiale ».

 

Dans les mythes européens, « c’est souvent le dragon, comme la sorcière, qui possède les armes qui tuent et les secrets qui guérissent » (cf Siegfried et le dragon gardien de trésor, Fafnir, ainsi que Heracles et l’Hydre de Lerne); en astrologie comme en géomancie, on retrouve la tête et la queue du dragon (noeuds lunaires ascendant et descendant) qui illustrent la base de notre existence consciente et les influences passées qui doivent être harmonisées et dépassées pour nous accomplir.  

 

La vouivre porte une escarboucle sur le front (contrairement au dragon, la vouivre ne possède qu'une paire d'ailes et pas de bras). Cet œil, une gigantesque pierre précieuse, est parfois caché dans les roseaux des berges d'une rivière ou d'un lac tandis que la vouivre y pêche, et peut être subtilisé par un voleur audacieux. Le reste du temps, la vouivre veille sur les trésors souterrains.


La « Vouivre » aurait été primitivement un « serpent de feu » et non pas un serpent d'eau. Cette légende expliquerait pourquoi les vouivres ont des ailes et portent au front une escarboucle étincelante, c'est-à-dire un charbon ardent, en latin carbonculus ; quand elles plongent dans les fontaines ou dans les puits, elles laissent leur escarboucle sur la margelle. Il y a là une association de la « vouivre » avec une idée de lumière et de chaleur sortie des entrailles de la terre ; aussi, traditionnellement la vouivre garde-t-elle les trésors souterrains. Souvent d'ailleurs la Vouivre crache le feu.

 

 

La Vouivre est une énergie tellurique qui dynamise la terre, elle lui donne son souffle, sa chaleur. Cette « anima mundi », l’Ame du monde dont parlait les alchimistes est considérée comme féminine.

 


Elle est cette Energie qui colore les sources que l’on dit guérisseuses. Les hommes, de tout temps, l’ont représentée sous la forme du Serpent-Dragon souterrain. En parcourant l’échine de la Terre, elle aspire à rejoindre son complémentaire, c’est-à-dire l’Energie Cosmique. Tout ce qui vit entre Terre et Ciel est voué à ces deux formes d’énergies, et l’Homme est le pivot, le lien les rassemblant et les unissant en lui.

Cela lui est fort difficile car les énergies de la Terre sont chaotiques et ce Feu peut détruire et dévorer celui qui n’en a pas la maîtrise. Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, l’on s’aperçoit que le Serpent et le Dragon jouent un rôle décisif dans toutes les civilisations, de l’Orient à l’Occident, et qu’il est à l’origine des anciens cultes dédiés à la Terre-Mère.

 

Dans les temps reculés, il y eut sans aucun doute en France, en de nombreux endroits, de culte à la Terre-Mère dont le serpent est l'attribut. Certains, comme à Longpont-sur-Orge ou à Montmorillon, furent des lieux de culte à Isis.



 

Les lieux où l’on adorait les Vierges noires n’étaient pas choisis au hasard. Aux yeux des Celtes, la Terre était un organisme vivant, la Grande Mère, d’où procédait toute vie. Comme un corps, la Terre était nourrie par tout un réseau d’artères cachées sous sa surface. Le réseau terrestre était parcouru par une énergie impalpable. Ce courant tellurique ressemble à une rivière souterraine invisible avec ses méandres et un sens d'écoulement..

 

Cette énergie et les courants qui la portaient avaient un nom : c’était la Wouivre, le « serpent »

 

Les points de rencontre de plusieurs de ces artères devenaient des lieux sacrés, reconnus comme « centres d’énergie », aux propriétés bienfaisantes (santé, fertilité, guérison…). Tous ces points de rencontre étaient signalés, quelle que soit leur importance, par un menhir ou une statue sacrée.

Les Vierges Noires marqueront les plus importants carrefours de la Wouivre. Dans certains lieux de culte chrétiens, il est encore possible de voir l’antique menhir qui marquait le pèlerinage païen. Souvent, l’autel même sur lequel se déroule la messe est fait de l’ancienne pierre sacrée.

 

 

 

 la Vouivre donnera naissance à la légende de  la fée Melusine.



25/01/2015