MYTHOLOGIES

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0 Siddhartha Gautama le Bouddha historique et le Bouddhisme

Sidhartha Gautama, le Bouddha historique

Est, le personnage que l’on retrouve un peu partout (dans les temples aussi bien qu’à l’avant des voitures) est le Bouddha historique, Siddhartha Gautama. 
Il est généralement grand, élancé, il a des traits réguliers, de longues mains et des pieds délicats. Tout, chez lui, rappelle son origine noble. 
Comme il a vécu (et enseigné) une vie de modération, il est plutôt représenté mince.

D’autres caractéristiques que l’on note seront les boucles de ses cheveux, une protubérance crânienne et des lobes d’oreilles démesurées. 
On explique cette élongation des lobes de deux manières différentes, en général. La première vient de son origine : comme il était issu d’une famille noble, il a dû porter de riches ornements, des bagues, des colliers...et des boucles d’oreilles. Après avoir quitté cette vie d’opulence, il retira toutes ses parures, mais les oreilles restèrent allongées. On note que l’on remarque ces déformations dans certaines ethnies, aussi bien d’Inde, d’Asie que d’Afrique. 
La deuxième explication est une grande capacité d’écoute. Il a "des oreilles à l’échelle du monde". Le symbole de ces lobes agrandis sont la sagesse, le renoncement aux biens, aux richesses et aux titres. 
Enfin, certains expliquent quelquefois que, plus le lobe est volumineux, plus la personne est "vieille", c’est à dire plus elle s’est réincarnée.

Les bouddhas de l’Asie du Sud-Est adoptent différentes postures prédéfinies : l’assise en lotus (la méditation), allongé (le délassement royal) ou debout (dans une pose héroïque). Leurs mains décrivent une gestuelle précise que l’on nomme "mudra"). Principalement, il y a le geste d’absence de crainte (une paume vers l’avant), la méditation (dos de la main vers le sol, le bout des doigts s’entrecroisent), l’enseignement (l’index et le pouce se rejoignent) ou la vénération (paume jointe).

 

 Il existe des statues de différents buddha, qui sont eux-mêmes représentées sous différentes formes: allongé, assis ou debout. Voici les significations de ces postures:

 

  • Le bouddha allongé : Cette position représente le bouddha en repos ou, beaucoup plus souvent, au moment de sa mort ou « extinction », qu’on appelle « nirvâna » en sanskrit. Cette posture évoque le repos, mais surtout le détachement, et invite à oublier les problèmes matériels du monde quotidien
  • Le bouddha assis : Selon le geste de ses mains, qu’on appelle « mudrâ » en sanskrit, il représente certains épisodes de la vie du bouddha ou des attitudes symboliques : la méditation (les deux mains posées l’une sur l’autre dans le giron), l’Eveil (quand il touche la terre avec la main droite), l’enseignement (les mains devant la poitrine, avec le pouce et l’index de chaque main qui se touchent), le don (la main droite sur le genou, ouverte face au spectateur), l’apaisement (la main droite levée, la paume dirigée vers le spectateur), etc.
  • Le bouddha debout : Dans cette posture, on retrouve les différents gestes des mains avec les mêames significations (sauf la méditation et l'Eveil...). Son attitude est alors plus solennelle.
  • Le bouddha en marche : Plus rare, sauf en Thaïlande, cette position représente le souhait du Bouddha d’aller à la rencontre de tous les êtres ; il fait alors généralement le geste de l’apaisement.

 

 

 

  • les deux grandes  écoles du bouddhisme, le mahâyâna et le hînayâna,

 

se sont développées très tôt en Inde avant de se propager dans toute l’Asie. Toutes deux sont basées sur les enseignements essentiels du Bouddha historique, Sakyamuni, mais diffèrent par l’importance relative qu’elles donnent chacune à certains aspects de sa doctrine.

Le bouddhisme mahâyâna est également appelé le “Grand Véhicule” (par opposition au hînayâna, ou “Petit Véhicule”) parce qu’il propose un chemin vers l’illumination accessible à tous, hommes ou femmes, moines ou laïcs.

Le bouddhisme mahâyâna a pour but le bien-être de tous les êtres, but auquel se consacrent les bodhisattvas, des êtres “illuminés” guidés par la compassion et la sagesse et qui renoncent à entrer au nirvana pour sauver les hommes.

Du point de vue mahayaniste, le nirvana est non seulement la libération du cycle des renaissances mais également la prise de conscience que l’on peut se libérer par sa propre nature. Les principales écoles mahayanistes se sont développées à partir du 1er siècle ap.J.C. et sont présentes au Tibet, en Chine, en Corée et au Japon.

Le bouddhisme hînayâna, ou theravada (l’Enseignement des Aînés) est répandu en Asie du Sud-Est et surtout au Sri Lanka, en Thaïlande, en Birmanie, au Cambodge et au Laos.

Le hînayâna s’est développé après la mort de Sakyamuni et représente l’enseignement originel et pur du Bouddha, tel qu’il est présenté dans les soutras prononcés par le Maître lui-même. Contrairement aux doctrines mahayanistes, le hînayâna considère les spéculations philosophiques comme une barrière à l’atteinte du nirvana.

Le but suprême est la libération du cycle des renaissances et l’illumination auxquelles on parvient par ses propres moyens et ses propres efforts, en renonçant au monde.

Le hînayâna place donc une très grande importance dans la vie monastique et le rejet des possessions matérielles et n’offre aucune voie vers le nirvana pour les laïcs. L’équivalent hînayâna du bodhisattva est l’arhat, un être qui est parvenu à éteindre tous ses désirs et qui a libéré son esprit par une compréhension parfaite.

A sa mort, il s’échappera du cycle des existences et ne sera plus réincarné. Contrairement au bodhisattva, l’arhat travaille uniquement à sa propre illumination et non à celle des autres.

 

 

  • Le bouddhisme tibétain 

 

le Tantra tibétain (également connu sous le nom de Vajrayana), reprend les principaux aspects à la fois du Hinayana et des enseignements du bouddhisme mahayana. Il s’agit essentiellement d’une extension ésotérique de ces thèmes.

 

Le bouddhisme Tibétin découle de la confluence du bouddhisme et de yoga qui ont commencé à arriver au Tibet en provenance de l’Inde timidement à partir de la fin du huitième siècle, puis plus régulièrement, à partir du treizième siècle.

 

Le bouddhisme indien à cette époque a incorporé à la fois le yoga hindou et les pratiques tantriques avec les enseignements classiques du Bouddha historique qui a vécu environ 500 avant J.C.

 

Il a été admis qu’il y avait deux chemins pour l’illumination (la transcendance complète de l’identification avec l’ego personnel). L’un des chemins était celui qui a été enseigné dans les sutras selon les enseignements historiques. Le cœur de la pratique sutra est fondé sur la morale, la concentration et la sagesse (et non pas l’identification avec l’ego personnel).

 

L’autre voie, qui est devenue la pierre angulaire de variations tibétaines, a été tantrique. Cette pratique a mélangé les enseignements du soutra avec les techniques adaptées à partir de systèmes hindoues du yoga et du tantra.

 

 

 

  • Bouddhisme  Zen  en  influence  chinoise

Le bouddhisme zen a été influencé par la philosophie chinoise dans une grande mesure, en particulier le taoïsme. Ceci serait dû essentiellement au fait que le Zen est apparu comme une école à part entière dans la Chine médiévale. Toutefois, le degré d’influence de Taoïsme sur le bouddhisme zen est toujours ouvert au débat.

Les sutrs mahayana qui ont été écrits en Inde et en Chine forment la base du bouddhisme zen. Parmi ceux-ci, les plus éminents sont les Lankavatara Sutra, la Diamond Sutra, le Samantamukha Parivarta, le Soutra du cœur, et une branche du Sutra du Lotus.

Les éléments fondamentaux de la philosophie bouddhiste se retrouvent dans les bases du bouddhisme zen aussi. Il s’agit notamment du chemin du milieu, les cinq préceptes, les quatre nobles Vérités,et les trois joyaux.

Les enseignements en philosophie Zen sont limités au Bouddhisme mahayana.

Pour un certain nombre d’historiens, l’influence du taoïsme a été très limitée, tandis que d’autres soutiennent une profonde influence du taoïsme sur la philosophie Zen. 

Bouddhisme Zen : Philosophie ou mode de vie ?

C’est justement là l’erreur, il ne faut pas comprendre le bouddhisme Zen comme une philosophie. Au contraire, il s’agit plus d’une pratique ou un mode de vie. Les temples dédiés au Zen mettent l’accent sur une connaissance approfondie et une pratique prolongée de la méditation tous les jours. 

Ils conseillent également de pratiquer cette méditation avec d’autres personnes, car elle contribue à prévenir des pièges de l’ego.

Ce qui différencie aussi les étudiants du bouddhisme zen des autres écoles est le fait par exemple qu’il leur est nécessaire d’exécuter au cours de leur apprentissage certaines tâches fastidieuses telles que les tâches ménagères.

La raison en est que les bouddhistes zen croient qu’une personne se doit d’acquérir des connaissances de tous les aspects de la vie. Cette connaissance les aidera dans le processus de l’illumination.

L’herméneutique des textes a été sévèrement condamnée dans les enseignements du bouddhisme Zen. Les boudhistes Zen conseillent les personnes de se concentrer sur la méditation, qui les conduira finalement à la conscience immédiate des processus : à la fois celle du monde, ainsi que de leur propre esprit.

 

 

 

Le Tantra tibétain (également connu sous le nom de Vajrayana), reprend les principaux aspects à la fois du Hinayana et des enseignements du bouddhisme mahayana. Il s’agit essentiellement d’une extension ésotérique de ces thèmes.

Hinayana et Mahayana sont les deux principales écoles de la pratique bouddhiste. Ils ont des objectifs et des techniques similaires mais diffèrent dans leurs philosophies.

Par exemple, le bouddhisme Theravadin (connu pour sa méditation Vipassana) est un enseignement Hinayana et le bouddhisme zen est un enseignement Mahayana.

Plusieurs écoles existent dans le tantra lui-même, elles peuvent être regroupées selon l’importance relative qu’elles accordent à la collaboration avec ésotérique et exotérique 



28/10/2018