MYTHOLOGIES

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1 Pluton "le riche", Hades "l'invisible", Dis Pater, Jupiter Stygien

Pluton, en latin Pluto, signifiant «  le riche ». Son nom est d'origine grecque Ploutôn  : Πλούτων, litt. le dieu de la richesse (πλούτος), il est  l'évolution d'un dieu plus ancien,  Diopater, ou Diospater, ou  Dis Pater (Jupiter infernal ) ou Ditis Pater  de  Dives Pater (le père de la richesse), Jupiter infernal, Aédoneus, Orcus

On l'appelait aussi "summanus", c'est-à-dire "summus manium", le souverain des mânes ou des ombres. 
Toutefois on mettait sur le compte de Pluton, les tonnerres qui grondaient pendant la nuit.

Mais, d'autre part, Hadès était la personnification mythique de toutes les forces renfermées dans les profondeurs du sol ; sous le nom de Pluton, dérivé du mot grec plutos, richesse, il était le dieu, qui, caché dans la terre, fait germer les moissons, et qui distribue aux mortels les richesses agricoles

 

Pluton est souvent représenté avec ses attributs et son compagnon Cerbère. Il règne sur les Enfers avec son épouse Proserpine ou aussi nommée Perséphone.

 

Il est ordinairement représenté avec une barbe épaisse et un air sévère. Souvent, il porte son casque, présent des Cyclopes (fils de Neptune), dont la propriété était de le rendre invisible ; parfois, il a le front ceint d'une couronne d'ébène, ou de capillaire, ou de narcisse. Lorsqu'il est assis sur son trône d'ébène ou de soufre, il tient de la main droite soit un sceptre noir, soit une fourche ou une pique. Quelquefois, il tient des clés dans ses mains, pour exprimer que les portes de la vie sont fermées sans retour à ceux qui parviennent dans son empire. Il y a souvent son chien Cerbère à côté de lui. On le représente aussi dans un char traîné par quatre chevaux noirs.

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Autorité 

 

Son palais est établi au milieu des Champs Élysées. C'est de là qu'il veille, en souverain, à l'administration de ses États, et dicte ses inflexibles lois. Ses sujets, ombres légères et presque toutes misérables, sont aussi nombreux que les vagues de la mer et les étoiles du firmament ; tout ce que la mort moissonne sur la terre retombe sous le sceptre de ce dieu, augmente sa richesse ou devient sa proie. Depuis le jour où il a inauguré son règne, pas un de ses ministres n'a enfreint ses ordres, pas un de ses sujets n'a tenté une rébellion. Des trois dieux souverains qui gouvernent le monde, il est le seul qui n'a jamais à craindre l'insubordination ou la désobéissance, le seul dont l'autorité soit universellement reconnue.

 

Mais, pour être obéi, il n'en est pas moins haï et redouté. Aussi n'avait-il sur la Terre ni temple ni autel, et l'on ne composait point d'hymne en son honneur. Le culte que les Romains lui rendaient était distingué par des cérémonies particulières. Le prêtre faisait brûler de l'encens entre les cornes de la victime, la liait, et lui ouvrait le ventre avec un couteau dont le manche était rond et le pommeau d'ébène. Les cuisses de l'animal étaient tout particulièrement consacrées à ce dieu. On ne pouvait lui sacrifier que dans les ténèbres, et des victimes noires, dont les bandelettes étaient de la même couleur, et dont la tête devait être tournée vers la terre. Il était surtout honoré à Nysa, à Opunte, à Tr&



14/07/2015