MYTHOLOGIES

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2 Faunus Lupercus/ Pan/ Sylvanus dieu des bergers, des éleveurs et des recoltes

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Faunus est l’une des plus anciennes divinités Italiques.
Faunus est un mot venant de « favere » (être favorable).

 

À l’origine Faunus était une divinité sauvage et farouche dont le pouvoir s’exerçait sur les terres non cultivées et non habitées par l’homme, esprit des plaines, des forêts, des rivières…
Les champs cultivés étant, eux, le domaine de Sylvanus, divinité à laquelle Faunus est souvent assimilé.
Mais la fonction de ces deux dieux se confondit.
Faunus est un dieu protecteur des troupeaux, il assure la fertilité et la fécondité.
Faunus est parfois nommé Faunus Lupercus parce qu’il a le pouvoir d ‘éloigner les loups des troupeaux.
La fête des Lupercales, le 15 février, lui est consacrée. Les femmes y offraient leur corps au fouet des Luperques, coups censés les préserver de la stérilité.
On célèbre les Faunalies en décembre fête champêtre qui donne lieu à des libations et des sacrifices. Faunus est aussi appelé « compagnon de Vénus » parce que les cultes de ces deux divinités sont souvent associées.

 

Faunus symbolise les défis que nous lance la nature chaotique et pleine d’adversité ; Sylvanus, lui, représente l’aménagement harmonieux de cette nature sauvage par la civilisation, ainsi que la création humaine de limites dans la nature non limitée.

 

 

 Sylvanus est un Dieu Latin, dont le culte remonte aux Pélasges, esprit des bois, des vergers.
Il est représenté sous l’aspect d’un vieillard couronné de lierre, tenant dans les bras un tronc d’arbre, des lys, ou un plant de cyprès.
Sylvanus est le protecteur des arbres, qu’ils aient poussés naturellement ou grâce à la main de l’homme et plus particulièrement les arbres qui marquent la frontière entre deux propriétés. Il veille également sur les troupeaux dont il garantit la fécondité et la sécurité avec son pouvoir d ‘éloigner les loups.

  

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Les champs cultivés étaient, le domaine de Sylvanus, divinité qui va être  assimilée à Faunus

 

Dans presque toutes les fermes d'Italie, on l'honorait sous la triple forme de Silvanus domesticus, Silvanus agrestis, Silvanus orientalis.

 

Silvanus domesticus protégeait spécialement la maison d'habitation, les bâtiments de la ferme et la cour qu'ils entouraient; 

 

Silvanus agrestis présidait aux travaux des champs, à l'élevage des troupeaux, à toutes les manifestations de la vie agricole et pastorale; 

 

Silvanus orientalis était le dieu des bornes, des limites, en deçà desquelles s'étendait la propriété (unde oriebatur fundus).

 

Comme divinité protectrice et bienfaisante, il portait aussi le titre de Salutaris

 

 

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Faunus est l’une des plus anciennes divinités Italiques.
Faunus est un mot venant de « favere » (être favorable).

 

À l’origine Faunus était une divinité de la nature sauvage, protecteur des forêts et des bois  dont le pouvoir s’exerçait sur les terres non cultivées et non habitées par l’homme, esprit des plaines, des forêts, des rivières…

 

Faunus est, le fils de Picus, petit-fils de Saturne et père de Latinus, roi des Aborigènes (qu'il eut avec son épouse Fauna), lorsque Énée parvint en Italie.

D'autres écrits prétendent qu'il est directement le fils de Saturne et Circé.

 


Faunus est un dieu protecteur des troupeaux, il assure la fertilité et la fécondité.
Faunus est parfois nommé Faunus Lupercus parce qu’il a le pouvoir d ‘éloigner les loups des troupeaux.

 

il Veille sur les limites, les confins, la frontière entre les lieux cultivés et les lieux incultes (matérialisés par les cippes de bornage).   

Il préside à la fertilité agricole, aux récoltes et à la génération des animaux d'elevage; 

représentant de la vie nomade et pastorale, en même temps que de l'existence sédentaire des laboureurs primitifs; 

 

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Au fil du temps le nom du dieu devient un nom commun pluriel « Faunes », et qualifie de semi-divinités moitié humaines moitié chèvres, charmantes mais capricieuses, représentées à l’images de Faunus, qu’elles assistent. Les Faunes sont des créatures champêtres assimilées aux Satyres de la mythologie grecque.

Les Faunes viennent souvent jouer des tours aux hommes dans leur sommeil.
On raconte que les Faunes sont nés de l’union de Faunus et de Fauna.
Fauna est une déesse de la nature identifiée à Bona Dea.
Fauna reprend, au féminin, les attributs de son époux. Mais elle est parfois considérée comme la fille de Faunus…
Faunus et Fauna sont également tous deux connus sous les noms de Fatuus et Fatuas.
Faunus rend des oracles nocturnes ; Némésien parle des « faunes uates » (faunes prophètes) ; le consultant, étendu sur une peau de brebis, est sujet à des hallucinations terrifiantes, abasourdis par des voix sourdes et des bruits forestier.

 

C'est aussi un dieu prophétique dont la voix retentit dans le silence de la nuit pour prononcer des oracles.

 

Il lui arrivait aussi d'inspirer des cauchemars aux humains. Aussi lui donne-t-on le nom d'incubis (« cauchemar »). C'était aussi un dieu qui rendait des oracles (d'où son qualificatif de fatuus, « le Devin »), dévoilant l'avenir grâce aux rêves ou aux voix surnaturelles émises par les bosquets sacrés ; il y en avait un près de Tibure et un autre sur l'Aventin.

 

 

On célèbre les Faunalies en décembre fête champêtre qui donne lieu à des libations et des sacrifices. Faunus est aussi appelé «compagnon de Vénus » parce que les cultes de ces deux divinités sont souvent associées.

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On fête les Lupercales. Le 15 février, douze luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus. Puis, vêtus uniquement d'un pagne en peau de bouc, ils couraient dans toute la ville de Rome, armés de lanières de peau de bouc avec lesquelles ils fouettaient les femmes qu'ils rencontraient sur leur passage pour les rendre fécondes.

 

En 496, le pape Gélase Ier interdit cette fête païenne. Il choisit Valentin de Terni comme saint patron des fiancés et des amoureux, et décréta que le 14 février, jour de sa fête, lui serait consacrée.

Les apparitions spectrales et les sons terrifiants qu'on lui attribuait dans les régions boisées firent qu'on vit en lui un monstre aux jambes et aux cornes de chèvre. C'est pourquoi il fut assimilé au dieu arcadien Pan dont il récupérera cornes et sabot.

 

 

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Le caractère mortel de Pan est interprété comme une représentation du cycle des saisons, et du passage de la belle saison à l'automne puis à l'hiver.

Divinité champêtre et pastorale, il apparaît comme un dieu bienfaisant, « favorable » , protecteur, en particulier, des troupeaux, des bergers , des récoltes et des troupeaux.( Nota: Le Pan primordial est le fils de la nymphe-chèvre Amalthée et le frère de lait de Zeus. )

 

 

 

 

Dans la mythologie grecque, Pan (en grec ancien Πάν / Pán, « tout », anciennement « campagnard », selon certains écrits, ou de πάειν / páein, « faire paître ») est une divinité de la Nature, protecteur des bergers et des troupeaux. Il est souvent représenté comme une créature chimérique, mi-homme mi-bouc, à l'image des satyres dont il partage la compagnie.

 

Sans faire l'objet d'un culte héroïque, la signification de son nom semble indiquer l'étendue de sa puissance, et la secte des philosophes stoïciens identifiait ce dieu avec l'Univers ou du moins avec la nature intelligente, féconde et créatrice .

 

 

 

Le mythe de la mort de Pan contribue à amorcer la fin du paganisme et l'arrivée récente du christianisme à l'époque. Dans un récit de Plutarque ( Des Oracles, XVII ), il est dit que, vers les temps d'Auguste, un navigateur avait entendu des voix mystérieuse sur la mer annonçant la mort du Grand Dieu Pan. Cette mort illogique, inconcevable ( ce fut le seul dieu à être mort un jour ), peut aussi être interprétée comme une symbolisation du cycle des saisons, le passage du Printemps-Eté à l'Automne-Hiver. Quoi qu'il en soit, seul Pan fut capable d'accomplir une telle prouesse!

 

 

Pan serait l'un des rares noms divins attribuables à la période commune des Indo-Européens. Avant de devenir le « dieu des Pâtres », Pan est un dieu-lune, dont la spécialisation ultérieure serait peut-être due à ses cornes, qui sont initialement un croissant de lune. Il est identifié à Phanès ou Protogonos et il est le dieu unique de la tradition orphique.

 

Protogonos signifie « la forme primordiale ». Le terme est donc utilisé pour désigner le moment d'origine, comme « la manifestation du protogonos », c'est-à-dire « la manifestation du premier élément créateur de l'Univers ».

 

 

Protogonos est considéré comme le Dieu primitif, le premier engendré. Conceptuellement, il serait plus issu de la tradition orphique que des croyances populaires des grecs de l'antiquité. Il s'agirait plus de la déification d'une idée, au sens où l'aurait entendu Platon, recherchant ainsi la représentation d'un concept majeur, voire l'identification d'un dieu unique, qui le fait associer à Pan, le Dieu Tout.

Ascendance et apparence

L’Hymne homérique qui lui est consacré le nomme fils d'Hermès et d'une « fille de Dryops », qui n'est pas nommée. Il naît ainsi sur le mont Cyllène en Arcadie. Hermès apporte son fils sur l'Olympe, où tous les dieux se réjouissent de l'accueillir. Selon l'auteur, ce serait l'origine de son nom : tous [pán] les dieux sont réjouis.

 

L'apparence de Pan aussi est sujette à caution : dans l’Hymne homérique, il porte barbe, cornes et pieds de chèvre, mais dans l'art figuré, il est parfois représenté sous les traits d'un jeune homme avec une tête et une courte queue de chèvre.

 

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Récits

 

Pan est présenté comme le dieu de la foule, et notamment de la foule hystérique, en raison de la capacité qui lui était attribuée de faire perdre son humanité à l'individu pris de « panique », et de déchirer, démembrer, éparpiller son idole. C'est l'origine du mot « panique », manifestation humaine de la colère de Pan.

Si l'on attribue à Pan des comportements peu bienveillants, il faut faire abstraction des attentions qu'il portait aux bergers et à leurs troupeaux dont il était « naturellement » le protecteur.

C'est Pan qui fournit les chiens de la meute d'Artémis.

Le caractère mortel de Pan est interprété comme une représentation du cycle des saisons, et du passage de la belle saison à l'automne puis à l'hiver.

Le christianisme s'inspira de l'apparence et du caractère sulfureux de ce dieu très populaire, et le dénigra en octroyant ses attributs au démon, pour lutter contre le paganisme et toute autre tradition religieuse qui résistait à son implantation. Quand le paganisme antique prit manifestement fin, un cri, tiré de Plutarque et sorti de son contexte, traversa l'Empire romain : « Le grand Pan est mort ! Le grand Pan est mort ! »

Le dieu Pan rendrait fou celui ou celle qui le verrait.

Amours

Statuette du dieu Pan et son éromène, Daphnis,ier siècle av. J.-C., Musée archéologique national de Naples.
  • La nymphe Syrinx se transforma en roseaux des marécages pour échapper à Pan qui voulait l'attraper. Pan confectionna un instrument de musique auquel il donna le nom de syrinx, plus connu sous celui de flûte de Pan.
  • La nymphe Écho dont la voix merveilleuse rendait tout homme amoureux. Pan la rattrapa et l'éparpilla sur toute la Terre. Il n'en reste que l’écho, pâle imitation et une fille, Jynx, qu'Héra, pour la punir d'avoir favorisé les amours de Zeus avec Io, métamorphosa en statue de pierre ou en un oiseau utilisé dans les conjurations amoureuses, le torcol[17].
  • Le berger de Sicile Daphnis, amant de Pan.
  • Séléné (personnification de la Lune), qui se laissa séduire en acceptant un troupeau de bœufs blancs.
  • La nymphe Euphéné, qui lui donne un fils, Crotos, devenu la constellation du Sagittaire.

Ainsi, Syrinx, pourchassée par envie, s'échappa et fut rassemblée post mortem (et ainsi rattrapée), alors qu'Écho pourchassée par jalousie fut rattrapée puis éparpillée dans la mort (et ainsi disparut). Le mythe de Pan concentre toute la dualité de l'imitation : désir/jalousie, rassembler/éparpiller, présence/absence.

 

ses attributs :

 

 

  • la flûte de Pan, les cornes, les pattes de bouc.
  • Ses sanctuaires : l'Arcadie, où il est le dieu national, se partageant avec Zeus le principal sommet de la région, le mont Lycée.
  • L'une des grottes du versant Nord de l'Ac

 

 

Iconographie

Né dans les bois de l'Arcadie, la région la plus isolée du Péloponnèse, Pan est vénéré par la population locale, qui lui attribue des éléments pastoraux. À l'origine, il ressemble à un bouc redressé sur ses pattes arrière ; puis, au fil du temps, son humanité apparaît, et finalement il ne conserve que deux cornes cachées dans sa chevelure. Les satyres partagent avec Pan des attributs communs, et suivront eux aussi une certaine humanisation : ils sont identifiables par leur barbe et leurs cheveux hirsutes, des oreilles pointues d'équidés, une longue queue chevaline et leur sexe est généralement en érection — attributs que le temps humanisera, notamment avec les textes de Praxitèle. Les satyres apparaissent comme de jeunes rustres, exprimant la brutalité érotique de la jeunesse

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29/06/2016