MYTHOLOGIES

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4 Matrones ou Matres (« mères » en latin)

 

Les trois aspects de la Déesse

 

Les déesses mères: 

 Matrones ou Matres (« mères » en latin) sont des divinités de la fertilité et de la fécondité, objet d'un culte chez les Celtes romanisés et les Germains au contact de l'Empire romain. 

 

Divinités protectrices souvent associées à un lieu, comme les Matres Treverae (les Mères de Trèves), elle peuvent prendre la forme de Vénus, de la Fortune ou de l’Abondance ;

 

Il est attesté par l'existence de plus d'un millier de pierres votives ou d'autels qui leur sont dédiés, datant du ier au ve siècles, et situés sur le Rhin inférieur, enGaule, dans le nord de l'Italie et en Angleterre.

 

Les matrones sont représentées  par trois. Il est alors possible d'y voir une représentation de la fille, de la mère et de la grand-mère (qui se distinguent non seulement par leur apparence physique mais aussi par le fait que les vierges portent les cheveux dénoués).

Les matrones portent des cornes d'abondance, des corbeilles de fruits ou de céréales. Elles tiennent ou allaitent parfois un enfant.

Elles sont donc non seulement dispensatrices de la fertilité du sol, mais aussi protectrices du mariage et de la maternité.

 

Elles sont les 3 grues que l'on retrouve sur le dos du TARVOS TRIGARANOS. On les sous l'aspect des 3 nornes du destin qui nourrissent l'arbre yggdrasil dans la mythologie Nordique. 

 

 

Plus de cent noms ou surnoms de matrones sont recensés. Ceux qui peuvent être interprétés renvoient tantôt à une tribu ou à un territoire (suebae : « suèves »), tantôt à leurs fonctions (nombreux noms dérivés de *gebō : « donner », tel que gabiae : « celles qui donnent »).

Les matrones ont été rapprochées de plusieurs groupes de divinités féminines de lamythologie nordique :

nornes, valkyries 

 

La Grande Déesse est donc fréquemment représentée par ce que l'on nomme les trois Matrones celtes, ces dernières faisant office de sainte trinité au sein de la culture homonyme. Incidemment, la divinité matriarcale s'incarne sous la forme de Epona, la Déesse-jument, dont le culte est notamment pratiqué chez les Gaulois. Dans la culture bretonne insulaire, on évoque souvent Rigantona, qui devient Rhiannon en gallois 

 

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Trois figures ressortent du culte de la Déese correspondant à une trinité païenne: la jeune fille, la mère, la vieille femme.
L'univers avance dans trois directions: la création, la conservations, la destruction.
Les phases principales de la vie humaines: la naissance, la reproduction, la mort.
Il y atrois temps: la passé, le présent, le futur.
Ces trois aspects de la Mère constiturent la loi suprême qui gouverne chaque être.
Dans la tradition védique, cette triple forme est représentée par Durga (la Vierge guérrière), par Laksmi ( La mère Terre) et par Sarasvati, (L'ancienne qui connait tout).
La déesse se manifeste dans un prinicpe féminin qui génère et gouverne le monde.


 La représentation de la Déesse sous une forme de trinité se retrouve dans de nombreuses cultures. Cette ancienne forme triple de la divinité fut l'un des nombreux concepts que catholicisme emprunta aux religions païennes qu'il rencontra.

 

La Déesse dans Son aspect triple est une manifestation d'un cycle entier de vie : la naissance, la maturation, et la mort. Elle a le pouvoir de produire la vie, de la nourrir, la protéger, et la soutenir, puis de la détruire.

Depuis les temps anciens, la lune a symbolisé ce concept dans ses trois phases de nouvelle lune, lune pleine, et lune sombre, une constante et un rappel visible de la loi naturelle du changement et de la transition.

Les Dianiques et les autres sorcières appellent ces trois phases de la Déesse : la Jeune Fille, la Mère, et la Crone (l'Ancienne).




L'aspect Initial de la Déesse est symbolisé par la nouvelle lune croissante dans le ciel. Elle est le souffle de vie que vous recevez quand vous inhalez les nouveaux bourgeons et les brises fraîches du Printemps.
Elle représente l'imagination, car la Jeune Fille ose explorer et se risquer dans la poursuite d'expériences qui lui apporteront plus tard Sa connaissance. Comme l'image du Fou dans le jeu de tarot, la Jeune Fille a un pied sur le bord de la falaise et l'autre dans l'air, le royaume inexploré des possibles. Son savoir lui vient le plus souvent des conséquences naturelles et de l'expérience directe de la cause et de l'effet. Elle est innocente et ouverte.


Même si une femme a dépassé physiologiquement ces premières années, elle peut toujours invoquer la Jeune Fille dans les travaux rituels . Quand une femme vieillit, la Jeune Fille ne disparaît pas ; Elle vit toujours en chaque femme qui se transforme et vieillit dans les autres aspects. Devant un carrefour de vie, ou face à un changement désiré qui semble effrayant, travaillez avec la Jeune Fille et Sa capacité à prendre des risques ; confiante dans la manifestation de votre vision.


L'aspect Mère de la Déesse est symbolisé par la pleine lune. Elle est le symbole de la femme entièrement sexuelle. Son domaine est tout ce qui est sur la surface de la terre et monte du sol. Toutes les plantes, les animaux, les arbres, les océans, les déserts, les forêts, et les montagnes sont le corps de la Terre Mère. La Mère est celle qui nourrit et soutient la vie avec la chair et les fluides de Son propre . Dans la phase Mère de sa vie, une femme non seulement crée, mais aussi, soutient et protège ses créations et ses façons de vivre. Elle peut devenir la « Mère » en soignant son jardin, s'occupant des animaux, devenant enseignante, thérapeute ou guérisseuse, assistante sociale, médecin, vétérinaire, ou activiste politique et écologique. Etre la « Mère » est un état biologique et psychologique de l'existence pendant lequel une femme devient la reine de sa vie. C'est elle qui décide ce qu'elle veut faire. Les décisions et les choix ne sont pas pris au hasard mais avec soin grâce aux expériences acquises par la Jeune Fille, maintenant transformée dans la sagesse et la compétence.

La vieille Déesse  est symbolisée par le cycle décroissant de la lune qui Se renouvellera finalement comme la Jeune Fille.  Elle gouverne le Monde Du Dessous et tout qui est sous la terre. Elle est la Déesse en tant que Destructrice ; le cycle de la vie qui s'achève métaphoriquement et littéralement. Nous La ressentons dans la fin de l'expiration de notre souffle avant d'inspirer à nouveau automatiquement. . Comme elle mûrit et se rapproche du voile de la mort et de sa transition finale, ses capacités à la vision, au rêve, et à entrevoir l'autre monde s'améliorent. La Crone a la sagesse d'une perspective étendue, elle voit et comprend au delà des choses avec une vision périphérique mystérieuse. , Elle conseille et elle est d'une grande aide pour celles qui n'ont pas voyagé si loin.La Sage existe en chaque femme à chaque instant comme un aspect d'elle-même, même si cette femme n'est pas âgée. Elle existe dans le passé, le présent, et l'avenir simultanément, comme existent toutes les phases de la Déesse. Si le temps est compris comme une spirale, et non pas comme une progression linéaire, la Crone existe déjà et se retourne vers nous à cet instant. Pour accéder à Sa sagesse dans le présent, invoquez-La dans votre avenir. Vous pouvez Lui dire, « j'ai besoin d'un conseil ici. Quelle voie dois-je prendre »

 

C'est une image universelle, un motif présent dans toutes les parties du monde. La déesse aux trois visages est étroitement associée aux phases de la lune ; de même que la lune change d'aspect, la Grande Déesse endosse tour à tour ses nombreux rôles. La jeune fille, la mère et la vieille femme : tels sont le plus souvent les trois aspects de la grande divinité féminine. La jeune fille, déesse forte et individualisée ; la mère, divinité nourricière, la source de toute nourriture ; et la vieille femme, déesse de la mort et de la transformation. Ce symbolisme couvre l'activité de la déesse dans toutes les phases de l'existence : de la naissance à la mort et de la mort à la renaissance. La Triple Déesse réaffirme le caractère sacré de notre être, quels que soient notre âge ou le rôle que nous tenons dans la vie. Elle nous rappelle que sous ses nombreux visages, la Déesse est Une, à jamais présente et sacrée.

 
 


22/06/2016