MYTHOLOGIES

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Cailleach Bheara ( Kayarr bé érarr ) reine des Neiges et sorcière divine

 Cailleach Beara / Bhéirre / Béarra / Béirre / Bheare / Bhéara / Beare / Bhérri / Calliagh Birra / 'Hag de Beare' 'vieille femme' 

 

 

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Dans la mythologie gaélique (irlandaise, écossaise et mannoise), la Cailleach est une sorcière divine, une déesse mère et divinité du climat, et possiblement une déité ancestrale. Elle est aussi connue sous le nom de la Cailleach Bhéara(ch) ouBheur(ach).

 

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Le mot cailleach signifie « sorcière » en gaélique écossais moderne, et a été appliqué à de nombreux personnages mythologiques en Irlande, en Écosse et l'île de Man.

Au pluriel, Cailleachan, ce sont des sorcières du temps/vent et la personnification des forces élémentaires de la nature surtout dans leur aspect destructeur. Actuellement en Écossais, le mot Cailleach veut dire sorcière/vieille femme, idem en Irlande et l'île de Man. Mais on pense que cela vient de l’irlandais ancien : caillech (la voilée) qui viendrait du latin pallium(couverture) avec chute du p ?

 

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En Écosse, on attribue à la Cailleach la création de nombreuses montagnes et collines. On dit que ces collines ont été formées quand elle traversa le pays en semant par erreur des pierres tombant de son panier ou nasse de pêche. Dans d'autres cas elles lui servent de marche pied. Elle a donc la fonction d'une fée batisseuse.

 

En Écosse, elle est connue comme Beira, mère des dieux et déesses dans la mythologie celtique d'Écosse, reine des Neiges. Elle y personnifie l'hiver de plusieurs façons :

  • elle garde des cerfs,
  • elle combat le printemps
  • son bâton glace le sol (permafrost)

Elle est considérée comme la version d'hiver de Bighid, régissant les mois d'hiver entre Samhainn et Bealltainn, et Bighid entre Bealltainn et Samhainn. Soit on les considère comme deux faces d'une même déesse, soit on décrit la Cailleach se transformant en pierre à la fin de l'hiver. (cf. Mère aux cailles) Selon le climat local, cette date de transformation se situe soit à La Fheill Bighid (1er févr.), Latha na Cailliche (25 mars), ou Bealltainn (1er mai).

 

 

La Fheill Bighid (1er fév.) est la date à laquelle la Cailleach ramasse du bois pour le reste de l'hiver. L'on dit que si elle veut que l'hiver dure plus longtemps, elle s'assure qu'il fait beau ce jour-là, pour qu'elle puisse tranquillement ramasser une grande quantité de bois pour que l'hiver dure d'autant plus longtemps. S’il fait mauvais le 1er février. La Cailleach ne s'est pas réveillée, et elle n'aura bientôt plus de bois. Elle ne fera donc pas durer l'hiver. Sur l’île de Man elle est connue comme la Caillagh ny Groamagh et elle a la forme d’un grand oiseau portant des branches dans son bec.

La Cailleach existe encore dans le folklore gaélique actuel. Les festivals locaux annonçant le début du printemps peuvent aussi être nommés d’après le Cailleach ou Brigitte.

En Écosse et en Irlande, le premier paysan à avoir fini la récolte fait une poupée de fanes de maïs/blé appelée le Carlin ouCarline fait avec les dernières plantes récoltés. Il la jette ensuite dans le champ d’un voisin qui n’a pas encore fini la récolte. Le dernier cultivateur a la responsabilité du Carlin pour l’année à venir, c’est-à-dire qu’il doit héberger et nourrir la sorcière tout l’hiver. La compétition était féroce pour éviter d’avoir « la Vieille » à la maison.

 

Sur la côte ouest de l’Écosse, la Cailleach est dite laver son féileadh mòr (plaid) dans la Coire Bhreacain (chaudron du plaid) pendant 3 jours. Le bruit du tourbillon s’entend à des kilomètres (32 km) pendant ce laps de temps. Le plaid en ressort blanche. Quand le lavage a fini la neige recouvre le pays. Certains (dont Kuno Meyer) pensent que le poème irlandais The Lament of the Old Woman of Beare (la lamentation de la veille femme de Beare) parle de la Cailleach, elle y est "mère des tribus d’Irlande".  Elle est souvent représenté comme une sorcière tournant dans un chaudron.


Cailleach Beara est un des êtres mythologiques vivantes les plus anciennes associées avec l'Irlande.


Cailleach Beara est généralement associée à Munster en particulier Kerry et Cork. Elle est considérée comme une déesse de la souveraineté donnant les rois le droit de gouverner leurs terres.

 

Elle apparaît généralement comme une vieille femme qui demande un héros de coucher avec elle, si le héros accepte de dormir avec la vieille sorcière, elle se transforme alors en une belle femme.

 

Ceci est similaire à la Morrigan qui semblait le héros Diarmuid O Duibne comme une sorcière qui lui a demandé de la porter sur la rivière, il est conforme et est récompensé par elle.
Cailleach Beara  passe à travers de nombreuses vies allant de la vieillesse à la jeunesse de façon cyclique.

Elle est réputée avoir eu au moins cinquante enfants adoptifs au cours de sa «vit». Ses petits-enfants et arrières petits-enfants formaient les tribus de Kerry et ses environs.
Le Livre de Lecan (c.1400 ad) affirme que Cailleach Beara était la déesse des Corcu Duibne gens de la région de Kerry. En Ecosse, le Cailleach Bheur sert un objectif semblable comme la personnification de l'hiver, elle a un visage bleu, et est né âgé d'au Samhain (1er Novembre), mais se développe toujours plus jeunes au fil du temps jusqu'à ce qu'elle devienne une belle jeune fille à Bealtaine (1er mai).



11/11/2015