MYTHOLOGIES

MYTHOLOGIES

2 Dioscures, Ancien dieux équins indo-europeens de l'aube et du crépuscule.

 

Les jumeaux divins équins sont basés sur l'étoile du matin et du soir (la planète Vénus ) l'un représentant le Levant et l'autre le couchant:

ils "accompagnent" le Soleil ( à cause de l'orbite proche de la planète Vénus au soleil. )

 Ces jumeaux sont typiquement indo-européens frères de la déesse de l'Aurore, Vénus équine des sources et psychopompe épouse en alternance avec un dieux tonnant du ciel et le dieu des enfers et mère d'un dieu solaire.

 Ils apparaissent, meurent ou se succèdent, aux alentours des grandes articulations de l’année celtique

  

ils sont "Les symboles des deux hémisphères", en bas les enfers, en haut le ciel faisant d'eux les médiateurs du ciel et de la terre alternant entre le monde des morts et celui des dieux.

Ils sont les guides des voyageurs et des morts, protecteurs des marins et des cavaliers.

 

IIs sont comparés aux bois du cerf, incarnant ainsi les cycles saisonniers

Ils font partie des divinités gauloises très populaires.

 

 

Tout comme l'on fait Romulus et Remus avec Rome, Lugdunum devrait sa naissance à deux personnages celtes: 

le druide Momoros ( le cygne )  et le roi Atepomeros (  Son nom est composé de ate=très, epo=cheval et maros=grand, ce qui signifie en gaulois le très grand cavalier.) 

 

 

  Venus du nord, ils se sont arrêtés sur une colline située en bordure de la Saône. Selon les instructions d’un oracle, ils entreprennent la construction d'une ville, quand le site est envahi par une multitude de corbeaux.

Cet animal étant annonciateur que la ville en flanc de colline était baignée de lumière et fut appelée Lugdunum,  c’est-à-dire la forteresse (ou colline) de lumière (de Leuk, briller)

 

Les Dioscures gaulois  n'ont aucune affiliation idéologique avec les Dioscures Castor et Pollux qui ont été très vénérés par la suite.

 

Au IIIe siècle, Timée écrit : «Les Celtes riverains de l'Océan ont une vénération toute particulière pour les Dioscures [entendons : pour des dieux qui ressemblent à nos Dioscures] :

selon une tradition chez eux très ancienne, ces dieux arrivèrent par l'Océan, et il y a sur le littoral océanique bon nombre de désignations locales venant des Argonautes et des Dioscures» (cité par Diodore de Sicile, IV, 56, 4, au Ier siècle av. J.-C).

D'autre part, une dédicace trouvée dans l'Héraut associe sous le nom de Martes :

Divanno et Dinomogetimarus - Dioscures Gaulois

 

 

 



14/11/2016