MYTHOLOGIES

MYTHOLOGIES

3 Christianisme et Catholicisme

Le christianisme 

est la religion non pas que Jésus (dont la religion était le Judaïsme) aurait établie, mais celle qui s'est constituée à partir de l'évocation de ses actes et de ses paroles. Religion qui le reconnaît comme Fils de Dieu et Rédempteur des humains.

 

Le nom de Christ, signifiait en grec oint, et désignait, chez les Juifs, toute personne consacrée par une onction sainte;

 

il était synonyme de l'hébreu Messie. On l'appliquait aux rois, aux prêtres et aux prophètes, c.-à-d. à ceux que l'ont destinait à quelque fonction sacrée, parce qu'on répandait sur leur tête, sur leur barbe, sur leurs vêtements, des huiles ou des essences parfumées. Les effusions de liquides odoriférants devinrent ainsi un symbole de consécration, un emblème de la royauté, et, dans l'Ancien Testament oindre quelqu'un pour quelque chose, veut toujours dire le destiner, le consacrer à cette chose.

 

"Christ,  n'est pas un nom propre, mais un titre qui désigne la puissance et la royauté: c'est ainsi que les Juifs appelaient leurs rois.
De même que chez les Romains une robe de pourpre est l'ornement et la marque de la souveraineté, ainsi chez les Juifs, une onction sainte était le symbole de la royauté.
C'est pour cela que nous appelons Christ celui qu'ils appelaient Messie, Oint ou Sacré roi, parce que cet auguste personnage possède, non un royaume temporel, mais un royaume céleste et éternel."

 

C'est du nom même du Christ qu'est dérivé le nom de chrétiens qui sert aujourd'hui à désigner les hommes qui font profession de croire en J. C.

Toutefois les disciples de Jésus ne furent pas d'abord appelés de ce nom. Ils le reçurent, pour la première fois, dans la ville d'Antioche, vers l'an 41 de notre ère.

On les confondit d'abord avec les Juifs; puis on les appela Nazaréens, c.-à-d. purifiés, Élus, Frères, Saints, Croyants, Fidèles, Jesséens, Gnostiques, etc. Ces diverses dénominations furent même en usage concurremment avec celle de Chrétiens; mais enfin celle-ci prévalut complètement.

Les quatre Évangiles renferment l'histoire la plus détaillée de la vie de J. C., ainsi que l'exposition complète de la religion qu'il est venu apporter aux hommes. Nous ne traiterons ici que de l'origine de cette religion. 

 

 

 

 

Le catholicisme 

est une branche du christianisme (croyance en la divinité de Jésus) et doctrine de l'Église romaine. L'Église romaine prend la qualification de catholique, c.-à-d. en grec universelle, pour les quatre causes suivantes : 

1° l'universalité des lieux dans lesquels l'Église est répandue; 

2° l'universalité des temps dans lesquels elle a subsisté, et de ceux dans lesquels elle subsistera; 

3° l'universalité de la doctrine qu'elle a enseignée sans mélange et sans altération; 

4° l'universalité des personnes de tout sexe, de tout âge, de toute condition, qui sont entrées dans son sein. 

La doctrine dite vulgairement catholique, c.-à-d. celle de l'Église latine, romaine ou d'Occident, a été formulée pour la dernière fois au XVIe siècle par le concile de Trente, pour qu'il ne fût pas possible de la confondre avec celle des Églises dites réformées.

Le catholicisme admet l'authenticité, l'égale autorité de tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, et c'est à la fois sur ces livres canoniques et sur la tradition qu'il ferait reposer l'infaillibilité de l'Église; son symbole est celui des Apôtres.

Comme traits caractéristiques:

  • il admet encore le péché originel les sept sacrements,
  • la présence réelle et la transsubstantiation dans l'eucharistie,
  • la justification par les bonnes oeuvres,
  • le Purgatoire,
  • le sacrifice propitiatoire de la Messe pour les vivants
  • pour les morts l'efficacité salutaire des Indulgences,
  • l'invocation des Saints,
  • la vénération pour les reliques et les images du Christ, de la Vierge Marie et des Saints,
  • l'utilité des prières pour les morts,
  • la supériorité de l'Église de Rome, mère et maîtresse de toutes les autres,
  • la nécessité de l'obéissance au souverain pontife, successeur de St Pierre et vicaire de Jésus.

 

 

Vie chrétienne

 

Dans le catholicisme, la vie chrétienne est marquée par les sacrements, eux-mêmes indissociables de la liturgie : le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la réconciliation, lemariage, l'onction des malades, et pour les diacres, les prêtres et les évêques, l'ordination.

 

 

 

Le dogme ou le symbole de la foi

 

 

Les professions de foi ont un rôle non seulement doctrinal mais aussi mystique et liturgique. Par elles, les catholiques expriment leur confiance (foi) en Dieu et réaffirment les grands « mystères » de la foi chrétienne :

 

  • la Trinité : un Dieu unique en trois personnes distinctes ;
  • l’Incarnation : Jésus, vrai Dieu et vrai homme, né de Marie ;
  • la Rédemption : Jésus apporte le salut par sa mort sur la croix et sa résurrection.

 

L’adhésion à ces textes est une condition nécessaire pour faire partie de l’Église catholique. Non seulement ils sont étudiés (dans le Catéchisme de l'Église catholique) mais ils sont aussi repris par les catholiques lors de leur baptême et de leur confirmation et redits à chaque messe.

 

 

Site Vatican 



11/07/2015