MYTHOLOGIES

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3 Héra Junon déèsse du mariage, de la fidélité et des femme, reine du ciel, Déesse de la force vitale féconde et guerrière.


Junon - déesse romaine lunaire  assimilée ultérieurement à Héra. Junon est une très grande déesse italique. On la rencontre, aux époques les plus lointaines, chez les Sabins, les Osques, les Latins, les Ombriens, lesÉtrusques. 

 

Ses appellations les plus anciennes (Lucetia et Lucina) correspondent à ses principales attributions. Elle une Aurore indo-européenne et plus précisément une Aurore jeune présidant à la durée de la vie et porteuse de richesses

 

Juno Lucetia est le principe féminin de la lumière céleste, dont Jupiter jumeau, représente le principe mâle. 

Déesse de la force vitale sous ses aspects de fécondité comme guerriers, protectrice du mariage et de la fécondité. Protectrice des femmes, elle symbolise les couples légitimes lorsqu'elle est représentée recouverte de voiles, et elle est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème : la pomme de grenade.

 

Elle manifeste un caractère guerrier marqué et, en tant que porteuse de richesses, préside à la monnaie.

 

Avant d'être l'époux de Jupiter elle était l'épouse de Janus.

 

Comme Jupiter est Dieu du soleil elle est aussi une divinité de la lune: en ce dernier état elle est associée à Diane ou confondue avec elle.

 

Enfants:

 

Mars (avec Jupiter) dieu de la guerre, de la jeunesse, de la fertilité et de l'agriculture.

 

Vulcain (conçu sans participation masculine, car elle était jalouse que Jupiter ait pu avoir seul Minerve) forgeron dieu de l'industrie, dieu du feu, des volcans et  des metaux, dieu de la guerre défensive

 

Juventas (avec Jupiter) déesse de la jeunesse

 

 

 

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Déesse de la lumière, elle est par dérivation celle de l'enfantement, car il y a conséquence de l'idée de lumière à celle d'enfantement. Elle est alors Juno Lucina.

 Épouse légitime de Zeus, le souverain des dieux, dont elle est aussi la sœur, Héra est la puissance du mariage. Les relations d’Héra et de Zeus ne sont pas les mêmes en dehors que dans le mariage. 

Frère et sœur, ils s’unissent en secret, furtivement, soit dans l’île de Samos où leurs amours sont abritées pendant trois cents ans, soit dans les profondeurs du palais occupé par le vieux couple de puissances cosmogoniques, Okeanos et Téthys. À ces unions de caractère illégitime, qui se passent dans l’ombre, répondent les noces célébrées dans la lumière du rituel: le souverain des dieux épouse Héra dite Téléia , la femme qui s’accomplit dans le mariage. L’épouse de Zeus définit alors le modèle de l’union conjugale sanctionnée par le rituel. Chaque année à Samos, à Argos, à Platée, on célébrait l’hiérogamie, le mariage sacré d’Héra et de Zeus, qui marquait le renouveau de la végétation. Chaque année, avant les épousailles, Héra retrouvait sa virginité dans les eaux vives des sources et des fleuves. C’est en regard de ces unions hiérogamiques qu’il faut situer les querelles et les séparations, qui, déjà dans l’épopée, apparaissent comme autant de dissentiments conjugaux: avant de s’unir à Zeus, Héra fait retraite et se tient à l’écart. Avant d’être solennellement unis, les deux époux sont séparés.
Dans une tradition qui va de l’épopée à la tragédie, Héra n’est pas seulement la femme de Zeus; elle est l’épouse qui donne la souveraineté, représentée avec le sceptre, assise sur un trône. Quand Pâris (Alexandre) fait son choix entre les trois déesses (Héra, Athéna, Aphrodite) et les trois fonctions (Souveraineté, Guerre, Désir), Héra lui offre avec son lit non pas les plaisirs amoureux que promet Aphrodite, mais le pouvoir et la royauté; ainsi Pénélope dans L’Odyssée . Les amours pédérastiques de Laïos sont punies par Héra du mariage, qu’honore sur le Cithéron le rituel des Daidala , ces grossières statues de bois, recouvertes du voile de la jeune épousée, que l’on brûle après les avoir menées en procession.
Épouse légitime, mariée rituellement, Héra n’apparaît presque jamais comme puissance maternelle. Ses rejetons les plus célèbres, elles les conçoit seule, dans le désir ou dans la haine, soit en frappant le sol de la main soit en mangeant une laitue. Typhon, comme Héphaistos, est un de ces enfants nés sans amour: le premier est une force du chaos suscitée pour détrôner Zeus, un fils plus puissant que son père; le second est un forgeron magicien, associé aux puissances de la mer et tardivement réintégré dans l’Olympe. À l’inverse de ces deux êtres inégalement monstrueux, Arès et Hébé, le dieu de la guerre et la puissance de la jeunesse, naissent l’un et l’autre d’une laitue dont le suc laiteux rend Héra féconde, sans que Zeus la touche.

 

En cette qualité, elle occupe une grande place dans les cérémonies du mariage et dans leurs suites.

Elle porte plusieurs surnoms

Juno Pronuba veille à la conclusion du mariage;

Domiduca conduit la jeune fille dans la maison de l'époux et l'engage à en franchir le seuil;

Nuxia enduit de parfums les montants de la porte;

Cinxia dénoue la ceinture de la vierge.

Juno Sospita recevra des invocations pressantes au moment de l'accouchement et délivrera la mère.

 

Juno Lucina protégera la femme enceinte, elle fortifiera les os de l'enfant (Juno Ossipago ou Ossipagina), fera de la mère une bonne nourrice (Juno Rumina).Comme déesse de l'enfantement, elle est naturellement invoquée par les femmes stériles. Ce fut Juno Lucina qui délivra les Sabines du fléau de stérilité dont elles avaient été frappées après leur enlèvement. En résumé, Juno Lucina est la déesse et le symbole des matrones romaines, ce qui dérive logiquement de son propre titre d'épouse de Jupiter, dieu suprême.

 

 

Son rôle de déesse de l'enfantement ne se borne pas d'ailleurs à la protection de la femme romaine. 

Junon veille aussi à la multiplication des peuples (Populonia).

Sous le nom de Martialis, mère de Mars, elle est une déesse de la naissance, et enfin de la fécondité (Caprotina).

Juno Lucina reçut un temple sur l'Esquilin en 735 avant J.-C., quelques années après la fondation de Rome. Elle prit le titre de Regina dans le temple de la Triade Capitoline élevé par les Tarquins : elle y portait le sceptre d'or, la patère et le foudre. Elle jouait alors le rôle auguste d'épouse de Jupiter et de protectrice du peuple romain. Son culte était répandu dans tout l'Empire. 

Les fêtes de Juno Lucina, les Matronalia, étaient célébrées par les matrones romaines aux Calendes de Mars : après une cérémonie dans le bois sacré duPalatin, la fête devenait familiale; la maîtresse de maison en était le centre : elle recevait un cadeau de son mari et servait ses esclaves à table.

Juno Regina est presque toujours représentée debout; ses attributs sont le sceptre, la patère, le voile et le paon.

Juno Sospita est armée de la lance et du bouclier.

Juno Lucina porte un enfant sur le bras : elle en a deux à ses pieds. On la représente encore avec un enfant sur le bras et, dans la main, la fleur qui rappelle dans quelles conditions elle engendra le dieu Mars.

Plusieurs impératrices romaines affectèrent de se faire représenter sous les traits de l'épouse de Jupiter : aussi, la plupart des statues de Junon que nous, possédons sont des statues d'impératrices. 

On appelait aussi junons des génies particuliers qui étaient comme les anges gardiens des femmes. 


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08/07/2015