MYTHOLOGIES

Quand fut tirée au sort la souveraineté des cieux, de la terre et des régions souterraines, celle de la terre et de la mer échut en partage à Neptune/Poséidon, qui prit un trident pour emblème de son pouvoir. 

Il est également considéré comme dieu terrestre, maître de la terre ferme ( à la différence de Pluton maître des enfers et des souterrains) car on lui associait le phénomène des tremblements de terre et de l'éruption volcanique. Les Grecs croyaient que c'était Poséidon qui soulevait la Terre et la portait sur ses épaules, comme Atlas portait le ciel.

Ses attributs sont le trident ou le sceptre à trois branches, le dauphin, le cheval, le taureau. L' image du cheval et du taureau proviennent des poètes grecs qui symbolisaient les grosses vagues en pleine mer par les chevaux dressés sur leurs pattes arrières ou la fureur des taureaux. Le dauphin, au contraire, symbolisait la mer calme. Son apparition était le présage d'une navigation sans danger.

Notez cependant que c’est comme ayant le contrôle des forces qui affectent les les eaux, plutôt que comme habitant lui-même les eaux, que Neptune règne sur l’humide. Il y a un dieu dont la demeure réelle est la mer : Nérée , qui habite les profondeurs des flots, se trouvant vis-à-vis de Neptune dans le même rapport qu’Hélios, habitant le soleil, vis-à-vis de Phoibos Apollon, seigneur de la lumière.

Neptune Neptune (en latin Neptūnus) est, à l'origine, un dieu entièrement latin. Dans la mythologie romaine, il est le dieu des eaux vives et des sources. Il est aussi le protecteur des pêcheurs, des bateliers et des chevaux d'après Virgile. Il apparaît dans le lectisterne de 399 av. J.-C., associé à Mercure, et en 217 av. J.-C. aux côtés de Minerve.

C'est seulement à partir de l'époque des guerres puniques (264 à 146 av. J.-C.) que les Romains démontrent leur supériorité navale et assimilent Neptune au dieu grec Poséidon. 

L'étymologie de Neptune est complexe et loin d'être totalement élucidée. Plusieurs hypothèses coexistent aujourd'hui. Le nom de Neptune pourrait provenir de la racine indo-européenne *nebh, signifiant « humide », « mouillé » ou « relatif aux nuages ». Cependant, Georges Dumézil a rapproché le nom de Neptune du dieu de la mythologie indo-iranienne Apam Napat, « le Descendant des Eaux ». Les deux noms proviendraient de la racine indo-européenne *nepot-, « le descendant », que l'on retrouve dans le latin nepos, « le neveu ». Neptune serait donc un avatar d'un dieu d'origine indo-européenne, qualifié de « Descendant [des Eaux] », qui repose sur l'énigme du « Feu des eaux », bas.ée sur la conception de la présence d'un feu latent qui passe de l'eau dans les plantes.

Les Neptunalia se déroulaient en son honneur, au moment des grandes chaleurs de juillet, sous des huttes de feuillage qui dispensaient une certaine fraîcheur et où l'on pensait retrouver l'essence même du dieu Neptune. On célébrait le 23 juillet les Neptunalia, avec des jeux spéciaux, soit près du Tibre, soit à Ostie, en plein air., 

C'était un des dieux romains les plus honorés, non pas tant à Rome même, mais, comme Poséidon, dans les lieux maritimes, qui avaient un grand nombre de temples élevés en son honneur, des fêtes et des jeux. Ceux du Cirque à Rome, lui étaient spécialement consacrés sous le nom d'Hippius.

ses attributs sont le trident, le cheval et le dauphin ( substitut marin du cheval ).

Neptune/Poséidon dieu serait une ancienne divinité du ciel nuageux et pluvieux en entreprise avec et en opposition à Zeus / Jupiter , dieu du ciel clair et lumineux. 

Semblable à Caelus , il serait le père de tous les êtres vivants sur la Terre par le pouvoir fécondant des eaux de pluie. (Hiérogamie de Neptune et de la Terre )

La puissance virile de Neptune serait représenté par Salacia (dérivé de SALAX, salio dans son sens originel de salace, lascive, désirant des rapports sexuels, couvrant). 

Salacia représenterait alors la volonté du dieu pour les rapports avec la Terre, sa puissance virile de génération qui se manifeste dans les précipitations. Alors que Salacia désignerait le ciel couvert, l'autre personnage du dieu serait reflété par son autre parèdre Venilia, représentant le ciel clair parsemé de nuages de beau temps.

L'étymologie de Poséidon est discutée. Une des hypothèses évoquée est que la forme première de Poséidon devait être Ποτειδᾶς « époux de la Terre » Déméter, que l'on retrouve en second terme dans son nom.

Avant que l'anthropomorphisme ne fasse de lui un dieu de la mer, Poséidon semble avoir été un dieu chthonien lié au monde souterrain, porteur de mort et responsable des tremblements de terre, proche de la figure du dieu Hadès. Son épithète d'« ébranleur du sol », attestée en Arcadie où son culte est le plus ancien, en fait un dieu ambivalent, responsable de catastrophes naturelles, notamment d'inondations, mais aussi du retour des eaux fécondantes du printemps.

Les anciens Indo-Européens vénérait un dieu céleste humide ou mouillé comme générateur de la vie.  Comme attesté par la dieu hittite   Tarhunnaš "le seigneur du ciel humide", qui a été vénéré comme le souverain de la Terre et les hommes.

Même si au fil du temps cette fonction a été transférée à Zeus / Jupiter qui est devenu aussi le souverain de la météo, des réminiscences de l'ancienne fonction survécu dans la littérature.

le caractère indispensable de l' eau pour sa qualité de fertilisation et de sa connexion stricte pour la reproduction est la connaissance universelle. Voici donc la signification sexuelle et la fertilité implicite des deesses Salacia et Venilia dans le culte de Neptune, de l'interprétation de Varron de Salacia comme avide de rapports sexuels et de la connexion de Venilia avec une nymphe ou Vénus .

Neptune  + Vénilia,déesse des eaux douces
=
Juturna déesse des fontaines, des puits et des source + Janus
=
Fontus dieu des sources et des eaux courantes